Ça Commence bien !
Journal « L’Audace »
Du 20/05/2017
Décidément pour sa prise de fonction à Paris, l’Ambassadeur Abdelaziz Rassaa «commence bien» ! Afin d’éviter d’avoir Ennahdha sur le dos il a volontairement «zappé» la commémoration du décès d’Habib Bourguiba. Pas de couronne de fleurs cette année devant la stèle qui lui a été dédiée. Pire encore ! Des citoyens ont appelé l’Ambassade, pour savoir si quelque chose était prévue le 6 avril…et les réponses des diplomates de l’ambassade ont «botté en touche». Visiblement l’ambassadeur-couard cherche à éviter le courroux des islamistes qui dirigent en réalité la Tunisie. Il tient à rester en piste, lors du prochain mouvement des ambassadeurs de juin ! Et pourtant, chacun des Ambassadeurs qui l’ont précédé à la rue Barbet de Jouy ont régulièrement procédé à cette commémoration, avec des personnalités françaises et tunisiennes, en déposant une couronne de fleurs au nom d’Ambassadeur de Tunisie. Adel Fekih avant été le premier à engager l’initiative en ressortant un second buste de Bourguiba du rebus du sous-sol de l’Ambassade, pour le placer sur la cheminée, dans le bureau de l’Ambassade, pour le placer sur la cheminée, dans le bureau de l’Ambassadeur. Et Mohamed-Ali Chihi n’a jamais dérogé à cette attitude. Il ne reste plus à l’actuel Abdelaziz Rassaa à compléter son acte parricide… en retirant de son bureau le buste du Père de la Nation, Ainsi, il aura fait acte d’allégeance aux vrais maîtres du pays.
Une cérémonie in memoriam a été organisée le 6 avril 2016 sur l’esplanade Habib Bourguiba à Paris. Cette initiative a été engagée par l’Association du souvenir d’Habib Bourguiba, présidée par l’ancien Ambassadeur de France en Tunisie Pierre Hunt avec la participation active de l’ancien Ministre Tahar Belkhodja, en présence notamment de Slaheddine Ferchiou, Hamadi Redissi, Ghazi Mabrouk, et de nombreuses autres personnalités. Une gerbe de fleurs a été déposée en hommage de la Tunisie, par notre Ambassadeur en France Mohamed-Ali Chihi.
Entre ici Habib Bourguiba, au cœur de Paris, ce Paris du Panthéon des Grands Hommes,
Entre ici Habib Bourguiba, sur le rivage de la Seine, en cette cité que tu as fermement combattue et sans haine, pour la libération et la gloire de ta Patrie la Tunisie.
Jeunesse de mon pays, séchez aujourd’hui les larmes qui furent celles de vos ainés. Elles coulent encore en ce jour de commémoration, comme celles d’il-y a 16 ans. Puisses-tu, cette fois les voir, car elles coulent encore pour toi… Tunisie !