Etonnement et scepticisme
La fusion proclamée le 12 janvier entre la Tunisie et la Libye a été examiné le 14 janvier par le Conseil des ministres marocain présidé par le Roi Hassan II. Le Conseil a exprimé son étonnement devant ce grave événement.
Dans une déclaration à l’issue des travaux du Conseil le ministre de l’information, M. Bengellun, a souligné que « le Maroc, qui croit fermement (…) à l’impérieuse obligation de l’unité des pays du Maghreb, a fait de cette unité la base fondamentale et a déployé des efforts louables pour sa réalisation. »
Le ministre de l’information a ajouté : « Si le Maroc s’attache fermement à l’unité du Maghreb arabe, il tient par ailleurs à ce que cette unité se réalise dans les meilleures conditions, afin de bénéficier du maximum de chances de succès. Le Maroc considère que ces circonstances dépendent d’une façon particulière de la sagesse, la clairvoyance, la prudence, le désintéressement et la noblesse des objectifs. C’est pourquoi il est convaincu que toute précipitation ou improvisation et risque même de conduire à un échec certain ».